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Magie végétal : l’univers photographique se dévoile

Un nouveau livre, une nouvelle ambiance photographie : Brocéliande entre rêve et réalité présente la forêt sous toutes ses facettes, des plus réalistes aux plus oniriques, comme vous ne l’avez jamais vue, ou peut-être comme vous ne l’avez jamais regardée.

Dans notre premier livre Lumières de Brocéliande, Philippe travaillait ses paysages comme de véritables tableaux
Voici l’une des premières photos qui apparaît au début du livre. L’enchantement est palpable. Nous avions envie de commencer par cette formule : “Il était une fois…”

Un univers qui ne cesse de nous inspirer

Sans trahir l’effet de surprise, je vous invite à plonger dans l’univers photographique de l’auteur. Retour sur notre premier livre Lumières de Brocéliande. L’univers photographique révèle alors une touche graphique et picturale, un univers mystérieux et parfois irréel.

Philippe travaille ses photos avec un sens de la composition, des couleurs et du vignetage, proche de celui du peintre. Les paysages sont  restitués comme des tableaux.

Le projet de financement est lancé depuis 22 jours : 252 contributeurs nous ont rejoint. cela représente 175% de notre objectif sur Ulule

Pour notre nouveau livre Brocéliande, entre rêve et réalité, la vision du photographe a évolué. Son univers s’en trouve encore plus épuré et les hautes lumières percent d’avantage pour révéler un monde de brumes très aérien.

 Technique et financement en coulisses

Le choix d’un matériel de plus en plus professionnel fait évidemment évoluer la touche finale de la photo. Même si l’on sait pertinemment que ce n’est pas l’appareil photo qui crée le talent. Le choix d’un boitier Nikon plein format et la sélection de certains objectifs appropriés tels que le  14 mm grand angle donnent un piqué incomparable aux photos et permettent de travailler avec des lumières plus subtiles, voire la nuit.

De nouveaux sujets

Un autre challenge consiste à photographier de nouveaux sujets tels que les animaux en technique photo animalière. Cela consiste à rester en place, arnaché et camouflé. Il faut attendre que le sujet approche. Cette démarche demande  une grande patience, mais lorsque l’animal apparaît enfin, quelle récompense !!!

songe d'une nuit d'automne
songe d’une nuit d’automne extrait du livre Brocéliande, entre rêve et réalité : avec le brame du cerf, le livre présente une autre facette de la forêt à travers la vie animale.

Ces nouveaux thèmes ont multiplié la gamme des ambiances. La magie de Brocéliande est non seulement représentée à travers l’opacité de son atmosphère, ses brumes d’automne, ses ciels de pluie, cette magie est également révélée dans le brame d’un cerf, la sérénité d’une chapelle ou bien la représentation de personnages légendaires.

Viviane Fedieu Daniel

Souscriptions en direct ici sur la boutique

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La forêt de Brocéliande comme vous ne l’avez jamais vue

France 3 rend hommage à notre belle forêt à travers notre lorgnette.

Voir le reportage France 3 Bretagne

Lire l’article France 3 Bretagne

Participer au projet via le site privé de l’auteur

Participer au projet via le site Ulule (financement participatif)

Voilà 20 jours que nous avons lancé notre projet d’auto édition pour imprimer notre livre « Brocéliande entre rêve et réalité». Nous sommes déjà soutenus par 217 contributeurs (financement Ulule et financement privé via notre site) et nous leur sommes vraiment reconnaissants ! Ce n’est pas fini ! Quel plaisir de partager ce reportage de France 3 (La forêt de Brocéliande comme vous ne l’avez jamais vue) qui, à travers l’objectif photographique de Philippe, est venu visiter notre belle forêt de Brocéliande.

reportage france 3
reportage France 3

Un hommage qui nous touche vraiment et qui tombe à pic, puisque qu’il nous permet de communiquer encore mieux sur notre projet et d’expliquer notre démarche en tant qu’auteur et photographe.

Encore 26 jours pour fédérer d’autres souscripteurs qui voudront se lancer dans l’aventure. Objectif : couvrir les frais d’impression et d’envoi du livre, soit près de 10 000 euros.

Nous sommes confiants et nous redoublons d’énergie et d’idées pour partager notre amour de la forêt et du végétal.

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De l’Argyll aux Highlands (Ecosse épisode 3)

Kilchurn Castle : si romantique

Le château de Kilchurn, érigé par du clan Campbell au XV ème siècle, à l’extrémité nord-est de Loch Awe, en Argyll and Bute offre une vision romantique et nous tournons un moment autour de ses ruines pour le prendre en photo. Le chemin qui y mène offre des scènes bucoliques en cette fin d ‘après-midi. Le soleil darde ses rayons donnant un effet miroir au loch.

Fouler les pas de James Bond

Le film Skyfall oblige, nous décidons de fouler les pas du plus célèbre des espions. C’est en effet dans les Highlands que l’une des scènes du dernier James Bond a été tournée

. Nous découvrons un paysage heurté, jalonné de montagnes et de vallées où règne une atmosphère presque lugubre, en tout cas saisissante. L’herbe rase, quelques sapins faméliques, l’environnement totalement minéral et les nuages si bas que l’on croit pouvoir les toucher, donnent à ce lieu un air de gravité, qui, je dois l’admettre, me met mal à l’aise.

D’autres adoreront et jureront que l’esprit de l’Ecosse règne ici. C’est sans doute vrai. Sous un ciel dramatique, nous longeons la single track road qui mène le long de l’Etive Mor pendant 20 km. Pas une âme, à part quelques cerfs qui nous regardent passer avec indifférence, comme si l’homme ne représentait aucun danger. Après avoir cherché précisément le lieu de tournage de cette fameuse scène de film, nous nous posons en cette fin de journée. Teintes rosées et ciel bien sage pour rendre hommage en photo à l’un des lieux les plus réputés de l’Ecosse.

Viviane Fedieu Daniel

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Go Ouest ! Ecosse (2ème épisode)

On imagine les Highlands comme une région perchée bien haut, au nord de l’Ecosse. En fait, on découvre les premiers reliefs montagneux dès la sortie de Glasgow et la région s’étale sur une grande partie du pays (je vous laisse constater sur la carte jointe).

Nous commençons notre périple par l’ouest et le loch Lomond que j’ai trouvé particulièrement beau, avec ses reliefs, ses eaux et surtout sa végétation luxuriante.

Randonnée à Conic Hill

Notre deuxième coup de cœur (et il y en aura bien d’autres) se situe sur le Loch Lomond et plus précisément à Balmaha, une petite ville paisible au bord du loch où les randonneurs peuvent découvrir la côte à partir d’un sentier de douanier ou bien encore grimper jusqu’à Conic Hill (361 mètres). L’ascension dure une petite heure et se termine en apothéose avec une vue magnifique du loch. La fin de la grimpette est un peu rude et bien venteuse, mais ça vaut le coup. On voit défiler autour de nous des promeneurs de tout âge en sandale ou harnachés comme des vrais alpinistes. La vue de là haut est vraiment magnifique.

Le royaume des arbres

J’ai adoré également l’environnement particulièrement vert de cette région. Les bocages à perte de vue qui se coulent sur de douces collines. Les petits murets en pierre, les multiples essences d’arbres avec leurs majestueuses ramures qui se découpent sur fond de prairie dans les champs.

On dirait que cette nature est restée inchangée depuis les hobbits (comment ça, les hobbits n’existent pas?) On imagine à quoi pourrait ressembler notre campagne Bretonne si le remembrement n’y avait pas sévit.(soupir!). En les voyant se détacher fièrement à l’horizon, je ne peux pas m’empêcher de penser à de très vieux pachidermes en liberté. Je réalise tout à coup à quel point notre nature en France et en Bretagne a été muselée et contrainte. Car ici, il n’y a pas eu de remembrement mais les *« clearance ». Un autre drame, hélas, pour les écossais.

Pour info, (source wiki)Les Highland Clearances (en gaélique écossais Fuadaich nan Gàidheal, « l’expulsion des Gaëls ») sont des déplacements forcés de la population des Highlands écossais au xviiie siècle, qui ont pris de l’ampleur à partir de la rébellion jacobite de 1708 et de l’Acte de Désarmement de 1716, pour culminer après la bataille de Culloden (1746).

Les chefs de clan écossais, vivant sur leurs terres pour protéger une communauté aux liens souvent familiaux, sont morts durant ces rébellions ou ont été déportés après les combats. Les survivants ont été incités à vendre les troupeaux du clan, à bon prix, pour nourrir les armées en guerre. Transformés en grands propriétaires terriens, ils évincent leurs paysans pour mieux laisser le passage à des grands troupeaux de moutons, introduits dès 1732 dans l’île de Skye, et s’installent en ville.

L’émigration massive des Écossais vers la côte, les Lowlands, le piémont des Appalaches aux États-Unis puis la Nouvelle-Écosse canadienne, ont fait partie d’un processus plus général de mutations agricoles qui ont eu un retentissement particulier en Écosse, en raison de leur caractère tardif, du bouleversement du système des clans et de la brutalité des évictions. Au xixe siècle, le manque de protection légale des métayers sous la loi écossaise a contribué un peu plus à l’indignation.

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L’Écosse : voyage en terre celte

Quoi de plus excitant pour un breton, attaché à ses racines celtes, que de découvrir l’Écosse, ce grand frère qui a nourri notre imaginaire grâce à ces immortels coupeurs de têtes, ces valeureux guerriers barbares ou encore ces fantomatiques châteaux hantés.

Plus sérieusement, l’Écosse représente une étape incontournable et c’est avec une vraie émotion que je vous livre mes plus belles découvertes. Commençons de façon chronologique.

Premier chapitre de ce road feuilleton : Glasgow !

L’été écossais

Nous arrivons un lundi soir de début d’été au port de Plymouth, fraîchement débarqués et nous remontons d’une traite la route qui nous emmène vers le nord. Direction Glasgow. J’avais lu que cette ville au passé industriel n’avait rien d’excitant. Je la trouve plutôt chouette, avec ses vieilles et imposantes bâtisses en briques rouges, flanquées de leurs bow-windows qui semblent faire partie de l’architecture classique de cette Écosse du sud. Au hasard de rues, on peut admirer des frises réalisées sur les murs. Scènes de forêt, animaux…Je suis bluffée ! Quel talent. Glasgow est également réputée pour son dynamisme culturel et son avant-gardisme.

La chaleur est ailleurs !

Sur Cathédral Street, Une petite pluie fine s’abat, mais la température frisant les 12 degrés ne décourage pas les écossais qui ont, semble t-il, décrété que l’été s’était installé. Pour preuve, plusieurs jeunes filles arborent un short ou une robe, des nus-pieds, tandis que je remonte mon col et que je réprime un frisson.

En déambulant dans la quartier de market hall, la pluie a raison de notre curiosité. Nous nous engouffrons dans cette vaste galerie et c’est comme si nous rentrions dans une ruche. Si je trouvais les rues un peu vides, je comprends maintenant où sont passés les gens. 18 heures, les nombreux pubs, bars et restaurants sont bondés et l’écho de leurs rires et de leurs conversations est amplifié par les hautes colonnes et la toiture. C’est aussi surprenant qu’assourdissant. La température a subitement grimpé de plusieurs degrés. Cette deuxième vision des écossais me laisse supposer qu’ils sont certes peu frileux, mais surtout qu’ils aiment la convivialité. Leur rires tonitruants et leurs discussions animées traduisent à merveille la personnalité chaleureuse et joyeuse de ce peuple.

Viviane Fedieu Daniel